Sécurité routière : Passage à l'heure d'hiver - Bien vu ensemble

Mis à jour le 27/10/2017
Chaque année, le passage à l’heure d’hiver provoque un pic d’accidentalité routière de +40% pour les piétons en fin de journée.
La nuit tombe une heure plus tôt, la luminosité baisse, à l'heure de la sortie des classes et des trajets de fin de journée professionnelle, les piétons et les cyclistes sont moins visibles.

Piétons, un seul mot d’ordre : être visible

Entre 2012 et 2016, le nombre d’accidents corporels des piétons aux mois de novembre est supérieur de +5,9% par rapport aux mois d’octobre précédents. Pour la seule tranche horaire 17h-19h, cette augmentation des accidents corporels est de 47%. En effet, le recul d’une heure a une conséquence importante sur la période de luminosité : la nuit tombe alors plus tôt dans la journée, au moment de la sortie des classes ou des trajets professionnels de fin de journée. La mortalité routière des piétons atteint son maximum en automne / hiver avec 43% du total annuel sur les quatre mois d’octobre à janvier.
 
Selon l’Observatoire national interministériel de la sécurité routière, ce surplus d’accidents serait « une conséquence du temps d’éclairage réduit, les piétons étant difficilement perçus par les autres usagers, alors qu’ils ont l’impression d’être vus. ».
 
Pour ces usagers déjà vulnérables, il est essentiel d’être visible. Il leur est donc recommandé de privilégier des vêtements clairs ou assortis de bandes réfléchissantes.

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